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Rapport 2022
Rapport 2023: Le diagnostic en rhinologie et ses implications thérapeutiques (chez l'adulte)
Rapport 2024: Pathologie de la base du crâne en ORL
Le Rapport 2022 de la Société Française d'ORL et chirurgie cervico-faciale vous est proposé par une équipe de Phoniatres et Laryngologistes français et étrangers coordonnée par le Pr Antoine Giovanni. Ce rapport couvre la plupart des aspects de la Laryngo-Phoniatrie comprenant non seulement les pathologies des cordes vocales elles-mêmes mais aussi la Neurolaryngologie et l'Oncoréhabilitation.
Voir un exemple d'articleAntoine Giovanni, Aude Lagier, Solange Milhe de St Victor et Lionel Lejeune, Aurélie Ravera-Lassalle, Joana Révis
1.1. Anatomie et physiologie de la voix
1.2. La commande neurologique du larynx
Le noyau ambigu contient les corps cellulaires des fibres motrices se distribuant aux nerfs laryngés supérieur et inférieur. Il a une organisation somatotopique. Dans le noyau du tractus solitaire se terminent les prolongements centraux des cellules ganglionnaires pseudo-unipolaires du ganglion inférieur : fibres gustatives dont les prolongements périphériques viennent des bourgeons du goût situés au niveau de l’épiglotte, et fibres sensitives.
1.3. Physiologie du comportement phonatoire
1.4. Exploration clinique et endoscopique du larynx
1.5. Bilan orthophonique de la voix et du comportement vocal
1.6. Mesures instrumentales
1.7. Synthèse sur le bilan laryngo-phoniatrique
Alexia Mattei, Laetitia Plisson, Marc Remacle et Ihab Atallah, Estelle Bogdanski, Mariam Boutros, Sabine Crestani, Florent Espitalier, Paul Giacchero, Elsa Giuly, Stéphane Hans, Franck Marmouset, Nayla Matar, Erwan de Mones, Stéphanie Perriere, Aurélie Ravera-Lasalle, Mélodie Roux
2.1. La chirurgie transorale
La position privilégiée par les laryngologistes est la position dite de «Boyce-Jackson» ou position en «flexion-extension» [1–3]. Le patient est installé en décubitus dorsal, la tête relevée par une têtière articulée ou des coussins. Le cou est alors en légère flexion sur le tronc, et la tête doit être mise en extension sur le cou. Cette position permet de mieux dégager la commissure antérieure, et d’avoir ainsi accès à l’ensemble de l’endolarynx. La position avec le cou en extension est contreproductive pour l’exposition des cordes vocales et doit être utilisée préférentiellement lorsque l’objectif est de visualiser l’hypopharynx et la bouche de l’œsophage.
2.2. La chirurgie sous guidage fibroscopique
2.3. Techniques et matériels
2.4. Les traitements médicaux
Leur prescription n’est pas consensuelle, et les différentes options suivantes sont décrites : absence de prescription d’antibiotiques, une dose prophylactique en peropératoire ou encore une couverture postopératoire pendant 2 à 7 jours.
2.5. La rééducation orthophonique périopératoire
Lise Crevier-Buchman, Stéphane Hans et Emmanuel Babin, Chloé Blanchard, Emilien Chebib, Marta Circiu, Grégoire de Pémille, Xavier Dufour, Camille Galant, Anaïs Galtier, Natacha Heutte, Aude Julien Laferriere, Erwan de Mones, François Mouawad, Laetitia Plisson, Audrey Rambeau, Laure Santini, Florian Scotté, Christophe Tessier, Virginie Woisard
3.1.1. Stratégies médicales et chirurgicales pour le traitement des cancers du larynx
3.1.2. Les stratégies de prise en charge orthophonique dans la réhabilitation après cancer du larynx
3.2.1. Après chirurgie transorale
De nombreuses études ont démontré que la qualité de la voix après cordectomie était liée à l'étendue de la résection [3].
3.2.2. Après chirurgie partielle par voie externe
La qualité de vie risque d’être altérée à plusieurs niveaux :
3.2.3. Après laryngectomie totale
3.2.4. Après radiothérapie
De nombreux articles ont rapporté que la qualité de la voix après radiothérapie était bonne chez les patients atteints d’un cancer de stade précoce du plan glottique. Actuellement comme les deux traitements de référence d’un cancer de la corde vocale classé T1, T2 sont la radiothérapie (RT) et les cordectomies ou la chirurgie transorale au Laser CO2 (CTL), il est intéressant de comparer la qualité de la voix obtenue après ces deux traitements pour informer au mieux nos patients dans leur choix. Tous les auteurs sont d’accord pour dire que quel que soit le traitement, celui-ci a un impact sur la qualité de la voix. Cependant, certains ont rapporté que la qualité de voix était meilleure après CTL que celle obtenue après radiothérapie [2-3] et d’autres auteurs ont rapporté le contraire [4-5]. Enfin, certains auteurs ont montré que l’auto-évaluation de sa voix par le patient en utilisant le Voice Handicap Index (VHI) est similaire chez les patients traités par RT et CTL [6-7].
3.3. Soins de support en cancérologie ORL
3.4. Réhabilitation après cancers ORL
Concernant les cancers du larynx, le traitement comme les séquelles diffèrent selon le stade de la maladie. Ainsi, nous distinguerons les stades précoces (T1 et T2N0), dont la principale séquelle est la dysphonie, des stades avancés dont le traitement peut impacter sur la voix, la déglutition, la respiration et la qualité de vie globale des patients [1].
3.5. Psycho-oncologie en cancérologie ORL (modèle de la laryngectomie totale)
Antoine Giovanni, Marie-Anne Louges , Franck Marmouset, Philippe Schultz, Jean Abitbol, François Bobin, Annabelle Capel, Marta Circiu, Bruno Coulombeau, Sabine Crestani, I. Djennaoui, D. Djennaoui, Marie Dominique Dubois, Xavier Dufour, Camille Finck, Maéva Garnier, Renaud Garrel, Aude Julien-Laferrière, Aude Lagier, Jérôme Lechien, Lionel Lejeune, Pierre Mahoudeau, Alexia Mattei, Karin Mazodier, Dominique Morsomme, Elisabeth Peri-Fontaa, Romain Perouse, Aurélie Ravera-Lassalle, Marc Remacle, Joana Revis, Danièle Robert, Babak Sadoughi, Romain Tournegros, Clara Leyns
4.1. Dysfonctionnement vocal et lésions dysfonctionnelles
Ces dysphonies dysfonctionnelles peuvent à leur tour générer des lésions des cordes vocales appelées le plus souvent laryngopathies dysfonctionnelles (nodules, polypes, oedèmes de Reinke). Il s’agit alors de dysphonies dysfonctionnelles “compliquées” [1-4].
4.2.1. Les laryngites infectieuses et virales
Dans ce chapitre nous traiterons des laryngites de causes virales et bactériennes [1,2]. Les diagnostics différentiels comprennent les laryngites infectieuses mycotiques et les laryngites non infectieuses : tabac et autres toxiques, RGO, allergie, forçage vocal, iatrogène, auto-immunes… [3].
4.2.2. Les mycoses laryngées
Les facteurs prédisposants locaux sont la corticothérapie inhalée de longue durée (pathologies respiratoires chroniques), la radiothérapie cervicale, le reflux laryngopharyngé, le tabac et le port de prothèses laryngées phonatoires et les tubes de Montgomery. Les autres facteurs prédisposants sont l’âge (les groupes à risque sont les personnes d’âges extrêmes), l’antibiothérapie, les immunosuppresseurs, les cancers et leurs traitements, les déficiences nutritionnelles (acide folique, vitamines, fer), les endocrinopathies (diabète, hypothyroïdie, hypoparathyroïdie), les maladies auto-immunes, le VIH et les immunodéficiences primaires [1,3].
4.2.3. La papillomatose laryngée
4.2.4. Tuberculose laryngée
4.3.1. Leucoplasies, dysplasies et les dilatations vasculaires des cordes vocales
Une réaction inflammatoire du chorion peut se produire de manière variable et se traduit cliniquement par une lésion rouge ou «érythroplasie ». La question de la nature bénigne/maligne ou celui d’un état précancéreux est primordiale. En pratique clinique, seule une biopsie peut faire poser le diagnostic.
4.3.2. Les lésions vasculaires
4.4. Reflux gastro-œsophagien
4.5. Les lésions de médecine interne
4.6.1. Kystes et sulcus, kystes épidermiques, les sulcus et les ponts épidermiques, les kystes glandulaires du larynx et les laryngocèles
4.6.2. États cicatriciels des plis vocaux
Ces modifications entrainent une ondulation réduite de la muqueuse des plis vocaux plus ou moins associée à une fermeture glottique incomplète en phonation [1–4]. Les situations anatomiques sont difficiles à systématiser, mais on peut utiliser la classification proposée récemment par l’European Laryngological Society et l’American Laryngological Association :
4.7.1. Presbyphonie
4.7.2. Insuffisance glottique
4.8. Les dysphonies psychogènes
4.9.1. Kystes du larynx et laryngocèles
Les kystes canalaires ou glandulaires sont des rétentions d’excrétion à l’intérieur des glandes appendues à la muqueuse laryngée, et pouvant survenir sur n’importe quel site laryngé, sauf au niveau du bord libre des cordes vocales qui est dépourvu de glandes muqueuses. L’occlusion du canal excréteur est l’élément déterminant de la formation de ces kystes, d’où leur dénomination de kyste canalaire (ductal cyst en anglais). Le volume du kyste est variable mais leur taille excède rarement 1 cm [2]. Même si la physiopathologie est commune à tous les kystes canalaires, les tableaux cliniques diffèrent en fonction du site d’atteinte.
4.9.2. Les lésions bénignes rares
4.10.1. La charge vocale de l'enseignant et du professionnel
4.10.2. Prise en charge spécifique de l'enseignant
4.11. La féminisation ou masculinisation chez les personnes transgenres
4.12. Dysphonies de l'enfant
4.13. Chant et dysodies
Article gratuit
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Renaud Garrel, Antoine Giovanni, Erwan de Mones et Ihab Atallah, Bertrand Baujat, Chloé Blanchard, Marta Circiu, Ralph Haddad, Jean-Paul Marie, Solange de Saint Victor
5.1. Les immobilités unilatérales
5.2. Actualisation de la recommandation de pratique clinique: paralysie laryngée unilatérale de l'adulte
5.3. Les paralysies bilatérales
L’atteinte neurogène peut se situer à tout niveau sur la voie motrice, depuis le cortex cérébral jusqu’au nerf laryngé inférieur dans sa portion intra-laryngée. Le niveau de la lésion et l’existence d’atteintes nerveuses associées conditionnent le tableau clinique et guident la prise en charge.
5.4.1. Sténoses laryngées
5.4.2. Particularités des lésions postintubation
La pression exercée sur les structures laryngo-trachéales par la sonde d’intubation ou le ballonnet est responsable dans un premier temps d’une hypoperfusion de structures particulièrement vulnérables (cartilages aryténoïdes, processus vocal, cricoïde et muscle interarythénoïdien). L’hypoxie tissulaire est suivie d’une nécrose locale responsable ultérieurement de phénomènes de prolifération et de régénération tissulaires spécifiques.